Julien Périllier
& Jean-Emmanuel Nicolau-Bergeret
© 05 août 2014 - OFRASS
Les signaleurs de l'Ofrass en renfort de l'EMF et la SSC à Blanc-Mesnil
Basculement de chaussée
Par
Jean-Emmanuel Nicolau-Bergeret
& Julien Périllier
Le 8 mai dernier se déroulait un championnat cycliste FSGT sur la commune de Blanc-Mesnil (Route FSGT 1 & 2, 3 & juniors, 4,5, Dames et Cadets, Minimes), une compétition dont la sûreté était confiée à nos collègues de la SSC et de l'EMF. A cette occasion, l''Ofrass a été sollicité en renfort sur ce circuit technique en milieu urbain dense (Photo 1 ci-dessous).
Tous les signaleurs avaient donc rendez-vous à midi au collège Nelson Mandela au Blanc-Mesnil (Photo 2 ci-dessous). Après les habituelles formalités administratives (signature des feuilles de présence, remise des radios, distribution des arrêtés et des plans,...) le signaleur-chef de l'EMF a donné ses instructions aux différents chefs de zone dont Patrick Boutard, responsable des équipiers-signaleurs Ofrass sur le secteur sud (photo 3 ci-dessous), avant de donner ses dernières recommandations collectives lors d'un briefing (Photo 4 ci-dessous) avant la mise en place du dispositif.
Un dispositif très technique puisque ce parcours d'environ 2km nécessitait un basculement de chaussée intégral en secteur sud et la mise en sens unique de la rue Charles Floquet, artère empruntée par de nombreux véhicules, dont l'Ofrass avait la charge (Photo 5 ci-dessous, la colonne de safety-cars de l'Ofrass).
Les services techniques de la municipalité avait porté un soin tout particulier dans la mise en place de cônes de Lubeck de 50 sur ce parcours. Il nous a fallu néanmoins compléter ce dispositif avec notre matériel, cônes de 75 et Rubalise©, pour canaliser la circulation sur la seule voie disponible. le basculement de chaussée s'est réalisé sous le commandement des signaleurs-chefs de l'EMF après finalisation du balisage.
Pour ce qui nous concerne, dans ce secteur sud, notre crainte était le déport brusque d'un véhicule sur le parcours, entre des cônes municipaux très espacés, en raison des embouteillages occasionnés et de l'impatience des automobilistes. D'autant que le centre commercial tout proche était ouvert au public (Photo 6 ci-dessous).
Sans doute un poste de signaleurs en « hors-parcours », en aval de nos postes, aurait-il permis de réguler la circulation et de fluidifier le trafic sur cette moitié de chaussée mitoyenne du parcours. Peut-être même un poste tenu par des fonctionnaires de police. On a quand même eu à faire face à un trafic important, à des conducteurs impatients et quelques comportements à risque avec des déboîtements brutaux et des traversées dangereuses. C'est vrai que sur un petit circuit comme celui-là, les cyclistes reviennent vite. Probablement aurait-il fallu un plus grand nombre de cônes de 75, rubalisables (Les cônes de 50 étant trop légers pour supporter une longueur suffisante de Rubalise©, en raison de sa prise au vent et du danger qu'elle peut représenter pour les cyclistes en cas de rupture ou de décrochage). Il nous a donc fallu renforcer la signalisation temporaire. Les services techniques ont d'ailleurs été très réactifs lorsqu'on leur a sollicité un complément de balisage.
En plus, la météo a été particulièrement médiocre, puisqu'il a plu presque toute la course. La chaussée était détrempée et les distances de freinage forcément augmentées. Les signaleurs-motards ont du fournir une prestation très technique et sans doute fatigante. D'ailleurs, ils se sont relayés (Photos 7 & 8 ci-dessous).
Pour nous aussi, signaleurs pédestres, ce fut une mission assez mouvementée. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que nous ne nous sommes pas ennuyés. D'ailleurs, on soulignera une présence policière appréciée avec un véhicule circulant régulièrement sur le circuit, pour s'assurer qu'aucun de nous ne rencontrait de problème majeur (Au fond a gauche sur la photo 9 ci-dessous) . Cette course démontre bien que la fonction de signaleur est avant tout un travail d'équipe, qui nécessite une capacité d'évaluation et d'adaptation permanentes. Autant dire que sur notre poste, Pascal Château, pourtant signaleur confirmé et moi-même, n'avons eu guère le temps de déguster notre panier repas offert par les organisateurs.
Quant aux cyclistes, leur prestation était à la hauteur de la technicité du parcours (Photo 10 ci-dessous).
Il semble qu'il y a eu quelques chutes, mais fort heureusement sans gravité (Photo 11 ci-dessous).
Ce fut une course technique, tant pour les compétiteurs que pour les nombreux bénévoles encadrants. Une course bien préparée par nos collègues de l'EMF et de la SSC, dont on ne peut que souligner le plaisir à travailler à leurs cotés. Leurs dispositifs sont bien préparés et leur travail est sérieux. Nous avions eu l'occasion de l'évoquer lors de notre billet du 29 juillet sur le 17e Tour cycliste des Yvelines.